Depuis que j'ai commencé à écrire ces posts, je vous ai souvent parlé d'hypnose et des nombreuses raisons qui peuvent justifier que vous alliez voir un.e praticien.ne...
Aujourd'hui, je vais prendre un peu le contrepied et vous parler de toutes les raisons de NE PAS consulter un.e hypno. Bref, aujourd'hui, on parle des contre-indications à l'hypnose ! Et vous allez voir qu'elles ne sont pas nombreuses... À vrai dire, il n'y en a aucune : on parlera plutôt de précautions.
Donc, dans quelles circonstances vous ne devez pas aller voir un.e praticien.ne ?
Déjà, si vous ne ressentez ni l'envie, ni le besoin de le faire... Oui, c'est évident, mais ça me semble important de poser cette notion de base. Si vous devez vous forcer à venir (parce que vous n'aimez pas votre praticien.ne ou que vous n'avez aucune confiance en elle/lui, parce que vous n'êtes pas prêt.e à travailler sur votre problématique...), le mieux est peut-être de vous abstenir, de trouver quelqu'un d'autre ou d'essayer une autre approche que l'hypnose... Se sentir en confiance et en sécurité est essentiel, alors écoutez-vous !
Un autre point à prendre très au sérieux concerne certaines pathologies psychiatriques. En effet, l'hypnose est déconseillée pour les personnes souffrant, notamment, de schizophrénie, de paranoïa, de troubles psychotiques, de sénilité... Cependant, déconseillé ne signifie pas interdit ! Par principe de précaution, il s'agira toutefois de trouver un praticien formé à ce type d'accompagnement et conscient des risques éventuels. Celui-ci travaillera alors en étroite collaboration avec des professionnels de santé pour déterminer avec eux la meilleure approche. Pour rappel, si certains médecins/psychiatres pratiquent l'hypnose, la très grande majorité des praticiens en hypnose ne sont pas des professionnels de santé !
Une dernière précaution est la question des addictions, notamment celles à l'alcool et aux drogues dures. Ici aussi, l'hypnose n'est pas du tout interdite, mais il est fondamental pour les personnes souffrant de telles addictions de consulter en premier lieu un professionnel de santé (médecin, addictologue...). Plus largement, toute problématique d'ordre médical (douleurs, insomnies...) doit d'abord être évoquée avec un médecin. Une fois l'urgence médicale écartée, l'hypnose peut, en effet, être un très bel outil d'accompagnement.
Bref, vous l'avez compris : en hypnose, pas de contre-indications, mais des précautions !
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